Le Duo
"J'ai passé quelques jours au salon Musicora en 2001. Je faisais des démonstrations sur le stand des accordéons de la marque Carpentier.
Le deuxième jour, alors que je discutais avec quelques passionnés, j'ai remarqué un homme sur une passerelle à l'étage, qui écoutait notre conversation. Au bout de quelques minutes, il est descendu et nous avons commencé à parler d'accordéon. Avant de partir, il m'a demandé si je restais encore quelques jours car il voulait me présenter son fils.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance d'Aurélien le lendemain.
Le jour de notre rencontre, j'ai compris tout de suite que j'avais beaucoup de points communs avec Aurélien. C'est pour celà que, naturellement, nous avons désiré essayer une collaboration afin de poursuivre notre nouvelle entente dans la pratique musicale.
Depuis nous ne nous sommes plus quittés. C'est une chose incroyable de trouver une personne avec qui non seulement j'ai une telle entente dans la vie, mais surtout avec qui je peux jouer des heures durant, sans avoir besoin d'utiliser un autre langage que celui de mon accordéon.
Aujourd'hui, j'ai l'impression de connaître Aurélien depuis toujours car il me dit tout de lui lorsqu'il a une guitare entre les mains et qu'il se met à jouer.
Un grand clin d'oeil à Michel pour son pressentiment ; bien vu !"
Frédéric Baldo
"Au printemps 2001, je me rendais à Musicora afin de voir mon luthier, Dietmar Heubner, et de découvrir la guitare que j'avais commandée un an plus tôt.
J'étais avec mon père. En arrivant au salon nous nous étions séparés car il voulait voir des accordéons. Deux heures plus tard, ayant vu Dietmar et découvert ma guitare, je retrouvais mon père qui me parla aussitôt d'un jeune accordéoniste qui faisait des démonstrations sur le salon. Il était sous le choc et n'en revenait pas de ce qu'il avait vu et entendu.
Le salon fermait ses portes mais nous décidâmes de revenir le lendemain.
De retour, je regardais jouer ce phénomène et comprenais l'état d'euphorie dans lequel j'avais retrouvé mon père la veille.
Ayant discuté avec Frédéric, il avait remarqué de nombreux points communs entre lui et moi et m'avait dit : " Je pense que vous êtes faits pour vous entendre, il est aussi fou que toi dans sa passion musicale !" Il avait vu juste.
Fred et moi avons tout de suite accroché. Au bout de quelques minutes, j'avais l'impression de le connaître depuis toujours. Quelques semaines plus tard, nous commencions à jouer ensemble. J'ai tout de suite su que Fred deviendrait bien plus qu'un collègue musicien. Il était dès lors un frère d'arme musical, un complice tel qu'on en rencontre que très peu de fois dans une vie.
Merci le hasard et merci papa !"
Aurélien Colas